La Seconde Guerre mondiale à Sirault

Manoeuvres des militaires belge à Sirault en 1938-39

Sirault en 1940-45

La population commença à évacuer le village de Sirault le samedi 18 mai 1940. Le dimanche 19 mai les allemands pénétrèrent déjà dans Sirault. Trois motocyclistes munis de mitraillettes firent leur apparition au cours de l'après-midi, ils furent immédiatement suivis par le gros de la troupe, venant de Baudour et se dirigeant vers Stambruges.
Il y a eu à Sirault 252 soldats rappelés sous les drapeaux.
Eloy Max fut tué à Syngen le 19 mai 1940, pendant la bataille de l'Escaut.
Olivier Léopold, blessé à Nevele le 26 mai 1940 à la bataille de la Lys et décédé à Bruges le 31 mai 1940.
Delcourt Maurice fut amputé du bras.
Debay Marcel fut amputé de la main gauche.
Ruelle Jules mort à Bordeaux le 28 mai 1940.
Pendant l'évacuation de mai 1940, deux civils furent tués, Carlier Bertha, épouse Dupire, et Delépine Louis-Augustin, ancien combattant de 1914-1918, tués tous les deux à Vermeilles, près de Béthune, par les bombes allemandes, le 22 mai 1940.
Le dimanche 19 mai, les troupes allemandes pénètrent dans Sirault, elles firent leur apparition dans l'après-midi.
Pendant les bombardements de Memel en Lituanie, le soldat Lestrade Robert, prisonnier de guerre, fut tué le 24 juin 1941.
Gobert Paul tomba en héros à Quaregnon, le 19 juin 1944, en combattant contre les traitres aux services de l'occupant. Son corps fut découvert le 11 avril 1945 dans le charnier tristement célèbre du bois le Comte à Jumet.
Lenoir Emile, sous-officier de la campagne 1914-1918, chevalier de l'Ordre de Léopold II avec glaive, fut arrêté comme otage le 10 avril 1944, transféré dans le camp de concentration de Mauthausen, en Autriche, où il succomba le 17 avril 1945.
Lors du bombardement des usines Carbochimique de Tertre, le 25 août 1944, 22 bombes tombèrent sur Sirault, à la Croix-Caillaux et au Long-Faux, où les allemands avaient installé un phare.
Des engagements eurent lieu entre les allemands et des membres de la résistance, notamment au centre du village et au "Trieu-Maquette" Il y eut des pertes de part et d'autre. Ce furent parmi les nôtres:
Decroly Michel, Lenoir Jean, Lienard Raymond, Everaert Alphonse (de Saint-Ghislain).
Le soir du 1er septembre 1944, un groupe de l'A.S.B. qui partait en mission, se heurta à une patrouille allemande dans le bois de Baudour au lieu-dit "Pied sente des Campanaires". Bériot Albert et Gigot Pol furent capturés et amenés à Nimy. Ils y furent exécutés, leur corps enfoui dans un parc, où on les découvrit le 21 octobre 1944. Un mémorial a été élevé à cet endroit en hommage aux deux victimes.
Une première colonne américaine motorisée entre à Sirault le 5 septembre 1944 dans l'après-midi par le Happart elle déboucha du vieux chemin de Condé venant du territoire d'Hautrage et par la rue Dupire, la rue Blondiau et le Grand Point du Jour se diriges vers Neufmaison. Sur tout le parcours, les maisons avaient été hâtivement pavoisées aux couleurs nationales et alliées et une foule en délire acclama avec frénésie les soldats libérateurs.

Héros de Sirault

Morts pour la Patrie

Combattants de Sirault

BAREZ Henri
BLONDIAU Georges
CHEVALIER Georges, prisonnier de guerre rapatrié en 1943 pour cause de maladie contractée en captivité, décéda à Charleroi, le 5 janvier 1945.
CHEVALIER Oswald
DEMELIN Albert
DEBAY Marcel, fut amputé de la main gauche.
DELCOURT Maurice, fut amputé du bras droit .
DUHOUX Maurice
DUVIVIER Henri

GOSSELIN Gilbert

LECLERQ Léon
LETE Georges, prisonnier politique
LHOIR Gustave
LOISELET, de Sirault dit le roi de la godasse
THILEANT Raoul, ancien boulanger à Sirault

Civils
Il y a eu deux civils tués en évacuation par l'éclatement d'une bombe à Vermeilles près de Béthune. Ce sont CARLIER Bertha et DELEPINE Louis-Augustin.