Hameaux de Sirault
Le Cavin
Hameau qui tient son nom de Calviniaca ou Calviniacus. Cavin en ancien français veut dire "lieu creux". Dans cette vallée serpente un affluent du "Rieu Amand".
On a découvert un four à chaux romain construit en maçonnerie. A proximité une carrière où l'on extrayait du calcaire carbonifère dont on faisait une chaux grasse pour l'amendement des terrains.
Il y a au Cavin une vieille chapelle où on honore Notre-Dame de la Paix ou Notre-Dame du Cavin. Aux environs de 1739, on y célébrait la messe le lundi qui suivait la fête de l'Assomption. Au pied de la chapelle se trouve une fontaine qui formait autrefois un étang, appelé étang des Oblats.
Chapelle Notre-Dame de la Paix ou Notre-Dame du Cavin
Croix-Caillaux ou Croix-Cailloux
Endroit de Baudour touchant à Sirault, où aurait été élevée une croix de pierre,
rappelant le décès d'un homme frappé par la foudre.
Le Happart
Hameau qui tient son nom du "pire de Hériaumont" ensuite "la couture du pire de Hériaumont" pour devenir le "Happart".
Bâti sur une colline dont le sommet domine toute la région. Constituant un point culminant, on y a placé une potence au moyen-âge.
Par sa situation exceptionnelle, la butte du Happart a joué en temps de guerre un rôle de fanal, en effet, en 1815, les alliés y goudronnèrent un peuplier et le brûlèrent afin de donner des signaux à Tournai, Mons, Condé.
Jusque vers 1870, on pouvait encore voir au lieu-dit "Fournabac" (désordre ou gâchis), des huttes habitées, adossées à un talus, construites en gazon et recouvertes de branchages.
Document Jean-Marc Duvivier
Hêtres faisant la limite de Sirault-Hautrage-Stambruges et font partie des trois cantons
Rompcamp
Hameau situé dans la direction de Beloeil, à l'ouest de la route conduissant à Leuze qui tient son nom du "Champ de Romecamp".
Le 19 juillet 1650, Jean Leleux donne en viager à sa deuxième femme Anthoinette Jabonneau, une maison et jardin gisant à Romecamp".
Ancien camp romain au milieu duquel est bâtie la ferme de Romecamp. En 1882, Edmond Haubourdin a découvert à proximité les restes d'une tuilerie-briqueterie et une sépulture importante ainsi que des urnes et un miroir provenant d'un monument funéraire.
Grand point du Jour
Hameau qui tient son nom d'une ancienne auberge "du point du jour" située à l'angle de la route provinciale de Sirault à Leuze, et de la route vers Neufmaison, achevé en 1848.
C'est maintenant une ferme qui fut habitée par la famille Cauchie.
Du 15 au 16 mars 1806, la ferme dut subir l'assaut d'une bande de brigands appelés "Seigneurs et Pérou".
Le nom proviendrait de ce que l'aubergiste avait l'habitude de souhaiter la bienvenue aux voyageurs qui s'arrêtaient chez lui en leur disant que sa maison était ouverte tard le soir et tôt le matin, "à l'piquette du jour".
Il y a Sirault le "Grand Point du Jour" et le "Petit Point du Jour" distant de 1400 mètres, où autrefois une auberge dénommée "Au Pair de France" vit passer le grand séducteur le Prince Charles-Joseph Lamoral de Ligne qui s'arrêtait dans cette accueillante auberge, il s'y reposait et s'y restaurait.
Les Gorriers
Hameau qui tient son nom d'une traduction patoise du mot "Bourrelier" ou "Gorieau" qui signifie goret petit cochon.
Entre l'ancienne rue des Gorriers et le chemin du Glandin s'appelle aussi "Les Rues" qui forment un hameau dérivant de "la rue des Ramoniers", habitée autrefois par des gens qui vivaient de l'industrie des "Ramons" ou balais, faits des branches de bouleaux coupées.
La Chaude Fontaine
Hameau qui tient son nom d'une ancienne source d'eau thermale à 31°. Ce hameau est situé à mi-chemin sur la route qui conduit du village au hameau du Cavin.
Le Marais
Il comprenait autrefois quelques fermes bâties sur le roc, et le moulin Degardin, actionné par l'eau d'un étang. Ce dernier a été transformé en poterie à feu continu. Il est compris entre le hameau de la Chaude Fontaine et le village.
Il y avait autrefois au hameau du Marais un grand marécage impraticable dans lequel on se débarrassait des cadavres d'animaux morts
Le Cahot
Hameau qui tient son nom par l'endroit assez accidenté et pittoresque, situé au sud du Marais et du village en direction d'Hautrage.
Moulin à papier
Le hameau du Moulin à Papier est caractérisé par une dépression du sol, appelée "La Vallée" dans laquelle serpente le "Rieu Amand".
Le Four Mahon ou Fort Mahon
Pendant la période autrichienne, des échauffourées ont probablement eu lieu dans cet endroit, d'autant plus que deux endroits voisins de la région portent les noms de « Fort Mahon » ou « Four Mahon » et « Champ Moreau » ou Camp Moriau ».
Le Longfaux ou Long-Faulx
Anciennement appelé "Mont le Marle", "Du Grand Vivier" et "Des Trois Viviers".
Longfaux serait une abréviation de "Long Foyaux", foyaux étant un hêtre en wallon. Et il y en aurait eu de gigantesques dans un bois proche, dénommé Bois Laverne.
C'est là qu'est bâti le château acheté en 1825 par Monsieur Hubert de Salmont et habité par la famille jusqu'en 1894, date à laquelle in redevint propriété de la famille Bouillard de Saint-Symphorien.
En 1904, il fut acquis par les Dames de Saint-Saulve, près de Valenciennes qui vinrent s'installer avec leurs élèves jusqu'après la guerre de 1914-1918 et furent remplacées par les Rédemptoristes, qui y établirent le collège du Christ-Roi
Le Trieu-Maquette
En patois "Tri-Maquette
Situé au nord de la commune, il comporte de nombreux vestige de panneries. Tous près de là se trouve le coron des "Dumonts". Il comptait autrefois neuf habitations dont la plupart étaient construite en argile battue et appartenaient aux membres d'une même famille.
Courrier de l'Escaut du 20 décembre 1898
Des maçons sont occupés en ce moment à construire une grange pour M. Dupuis, au hameau du Trieu-Maquette. Les échafaudages sont à la hauteur de cinq mètres. Jeudi dernier, un aide maçon, du nom de César Gosselin, âgé de dix-huit ans, a été victime d'un grave accident, porteur d'une certaine quantité de mortier, il venait à peine de poser le pied sur un des échafaudages, quand il trébucha dans un tas de briques et alla s'abattre lourdement sur le sol. L'infortuné jeune homme a eu un bras cassé, il a de plus la lèvre supérieure fendue. Le malheureux manœuvre a eu les mâchoires si fortement ébranlées que plusieurs dents ont été arrachées des gencives.
Les lieux-dits de Sirault
Trieux Bouleux
En patois Tri-bouleux, endroit couvert autrefois de bouleaux. Branches desquels on faisait des balais (ramons en patois), l'endroit a pris le nom de rue des Ramoniers. Mais il se pourrait aussi que le nom soit tiré de la nature du sol composé de sables mouvants, boulants.
Lupant
Fabrique de tuiles mécaniques du Hainaut
Cense du Maillet
Apartenait à Georges le Bonnier dit "Malaperd" puis devint la ferme Marie-Philippe et ensuite ferme du "Passe"
Courrier de l'Escaut du 28 août 1900
Nouvel incendie dans notre commune ! La série rouge continue. Il y a quelques jours, deux maisons, situées au hameau du Trieu Bouleu, sont devenues la proie des flammes. En un clin d'œil, tout a été consumé. La cause de l'incendie est jusqu'ici inconnue, les dégâts sont couverts par l'assurance.
Dans notre région aussi, les cultivateurs se plaignent amèrement de ce que la chasse ait été ouverte trop tôt.
Il y a beaucoup d'avoine qui ne sont pas encore coupées.
Sirault Neufmaison
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