Les fermes de Sirault
On cultivait à Sirault le colza, la camomille, le pavot, le houblon, qui a disparu de Sirault.
Journal de Bruxelles du 14 juillet 1900
La commune de Sirault est continuellement le théâtre de méfaits de tous genres et les incendies y sont très fréquents. Une mesure spéciale a dû être prise. A la demande de l'administration communale, des fusils du dépôt d'armes du gouvernement provincial du Hainaut ont dû être mis à sa disposition pour organiser des patrouilles permanentes.
Néanmoins les sinistres se perpétuent. Durant la nuit de dimanche à lundi, on a essayé d'incendier cinq petites fermes, deux d'entre elles ont été en partie détruites. C'est à des tas de paille déposés à dessein dans les étables et les granges que les malfaiteurs ont mis le feu. On se perd en conjectures sur ce qui peut pousser certains individus à se rendre coupables d'actes criminels de ce genre. Une instruction a été ouverte immédiatement.
Ferme à la Croix Caillaux
Ferme Solbecq (dit ruisseau boueux) rue de Beloeil 90
Ferme qui appartenait à la famille des Princes de Ligne qui la tenait de d’Arconati Joseph, rentier à Bruxelles. Elle est située à 300 mètres à l’est de la route de Leuze. La grange est énorme, son toit pointu indique qu’il était autrefois couvert de chaume. La façade porte chiffrée en briques la date de 1711.
Document Descamps Paul
Ferme Jean Bastié
Ferme située au Grand Point du jour, à laquelle appartenait le moulin disparu. La ferme daterait du XVIIème siècle.
Ferme Charles Durieux
Ferme située au Happart, elle daterait du XVIIIème siècle. Bâtie à la bifurcation de deux routes, elle tourne vers l’est, une belle façade découpée par quatre fenêtres pourvues de beaux châssis de style ancien, et flanquées de huit volets verts.
Ferme du Garde
Bâtie dans la forêt, aux abords du bois des Beauduins. Les bâtiments sont pour la plupart construits en moellons rouges de Grandglise, recouverts en partie d’un crépi. A l’intérieur, on remarque de grandes caves et de belles salles basses dont l’une d’elles est ornée d’une superbe cheminée en pierre. Sur les colonnes en pierre supportant un chapiteau encadrant la porte d’entrée, on lit à droite la date 1763, et à gauche, l’inscription suivante 7A JULII.
Ferme du Marc
Ferme située au Moulin à papier, dont les murs d’enceinte épais, le porche aux lourds battants, les sombres étables à grande voûte et l’aspect général lui donnent un caractère féodal. Sa grange presque complètement anéantie par l’explosion d’une mine, lors de la retraite des Allemands, en 1918, fut reconstruite en 1935.
Ferme du Moulin à papier ou Ferme du Moulin Lanthoine
Elle se distingue par la diversité de ses constructions, tant du point de vue de leur répartition que des matériaux employés, celles-ci constituent une série d’adjonctions et d’agrandissements, datant de 1776 à 1778.
Ferme de Chaude Fontaine
Remarquable par une grange construite entièrement en grès de Grandglise en 1871.
Ferme Léonard Descamps ou Ferme du Quette Jullet, rue du Vieux Calvaire, 15
Ferme composée de deux corps de bâtiments, l’un en retrait à droite, du XVIIème siècle tenant à une grange, comportant une belle cheminée et une fenêtre à meneaux, l’autre à front de rue pourvue d’ancrages, formant 1783.
Ferme de Marie-Philippe ou Ferme du Maillet
Ferme qui tient son nom de Marie-Philippe Loiselet (1768-1852), veuve d’Alphonse Remy (1757-1819) qui en fut le propriétaire, mais qu’on appelle aussi ferme du Maillet, en la Bulterie, au courtil commun, mais sans doute parce qu’elle fut construite à l’endroit d’un coude du chemin du Maillet, aujourd’hui, rue des Déportés.
Ferme du Grand Forêt
Ferme située près de la Prévôté. Les dates de 1772 et 1755 sont indiquées sur certains bâtiments de la ferme, mais elle est certainement plus ancienne, puisque Gerars de Tenre, premier censier connu du Grand Forêt, l’occupait en 1334, qu’un bail a été concédé à Jean le Grand le 10 juillet 1648, par Nicolas du Bois, abbé de Saint-Amand, pour la ferme du Grand Fôret avec ses 100 bonniers (hectares) et la levée de la dîme seigneuriale sur tout le territoire de Sirault, Claude de Lhaymede, bailly de Sirault, la reprend par bail le 19 mars 1654.
Dès l’entrée on remarque à gauche un abri dont les colonnes en pierre, de forme cylindrique, supportent de belles arches, la grange date de 1806.
Ferme du Petit Forêts ou Petit Forien ou P’tit Forier, à priximité du Mont-Garni - Ferme Bouilliart de Saint-Symphorien
Ferme ayant appartenue à Mme Schmidt-Le-Poivre. Les bâtiments disposés en quadrilatère plus ou moins régulier, entourent une grande cour au milieu de laquelle il y a généralement des tas de fumier, une mare à purin.
On y accède par une ou deux grandes portes charretières aux lourds vantaux de bois. L’une d’elles est surmontée d’un colombier massif comportant de multiples nichettes en maçonnerie. Contiguë à l’entrée principale, la grange abrite les récoltes.
Elle comprend deux parties inégales, l’aire latérale, passant de bout en bout du bâtiment, l’autre, divisée en compartiments appelés « maffes » ou « tas ». Sur l’une des colonnes de la grange de la cense Le Poivre, on trouve l’année 1767, rappelant la date de la reconstruction du bâtiment après un incendie allumé par la foudre le 27 juin 1767.
La ferme fut bâtie sur une terre achetée en 1680 à des Hoirs d’Antoine Favarque.
Jacques-Martin Remy l’avait acquise le 11 janvier 1718 à Dom Constant Thumerelle prévôt de Sirault. Elle passa ensuite aux mains de son fils Jacques-François Remy. Jacques-François Remy avait épousé Marie-Bernardine Desluse, dont le frère Jacques-Joseph Desluse fut curé de Baudour et mourut en 1795. De cette union naquirent deux fils, le chanoine Jacques Remy (1744-1810) et Alphonse Remy (1759-1819), et deux filles qui en 1772, épousèrent deux frères Le Poivre, venus du Roeulx, Marie-Dorothée épousa Philibert Le Poivre, qui habita Sirault et devint propriétaire du Petit Forêt en 1782.
Jean-Baptiste Le Poivre et Aldegonde Remy eurent plusieurs enfants, l’aîné, Joseph, fut cité comme maire de Sirault, le 2 nivôse, an XIII (23/12/1804) s’établit plus tard à Grosage. Il épousa en 1810 Florentine-Josèphe Coulon. C’est le grand-père de Mme Victor Guérit Le Poivre. Un autre fils Qu’on appela également Jean-Baptiste, naquit en 1783, ce dernier épousa Bernardine de Saint-Moulin. Il agrandit la ferme dans son état actuel, et fut bourgmestre de Sirault. Il donna à l’église le retable de l’autel et le banc de communion. Il mourut en 1864. La ferme devint ensuite la propriété de Léon Le Poivre (1837-1907), et plus tard elle passa aux mains de Mme Schmidt Le Poivre.
Ferme Mme V. Lepoivre
Courrier de l'Escaut du 27 août 1905
Mme Lepoivre, née Augustine Hovine est morte subitement hier à midi, alors qu'elle prenait son repas. On attribue cette mort à une congestion cérébrale. La défunte était âgée de 61 ans.
Ferme du Bos Rouclou
Au Happart, bâtie en 1737.
Ferme Duc des Truches
Anciennement rue des Gorriers, populaire
Ferme Malbroucq
Chemin de Tournai
Ferme La Manoque
Courrier de l'Escaut du 25 mai 1900
A la ferme dite "La Manoqué", habitait seul un vieux domestique et un fermier du nom de J.B. Lhoir. Hier soir, sa journée terminée, le domestique rentra à la maison et y trouva son maître mort sur sa chaise, au coin du feu, M. Lhoir a succombé par suite de la rupture d'un anévrisme.
Ferme Pottiez, rue Pol Gigot 3
Bâtisse néo-classique de la 1ère moitié du 19ème siècle, précédé d'une cour pavée. Dépendance à front de rue.
Ancien propriétaire son Altesse Madame la Princesse Eléonore de La Tour et Taxis née Princesse de Ligne.
Ferme au Grand Point du jour, rue Paul Gobert 15
Ancienne ferme de la 2ème moitié du 19ème siècle Logis de tradition néo-classique.
Ferme du Grand Fouer
Ferme Bourdiaud'huy René
Ferme Decroly
Les parents de Michel Decroly
Ferme Lété Jules
Ferme Parisis
Ferme Duquenne Michel
Ferme Jules Descamps
Document Descamps Paul
Ferme Tachet Louis
Ferme Canivet dit "le roi du colza"
Syndicat Saint-Eloi Betteravier Sirault
Courrier de l'Escaut du 22 novembre 1901
En se rendant à l'étable pour donner à manger à la vache qui s'y trouvait, l'épouse Vairon a été étrangement surprise, en ouvrant la porte, de voir devant elle un trou béant et au fond du trou la pauvre vache étendue sans vie. Pendant la nuit, le sol de l'étable, qui servait en même temps de voûte à la fosse à purin, s'était effondré, entraînant avec lui la bête, dont la mort a été provoquée par l'asphyxie.
Sirault Neufmaison
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