Albert fait ses études à l’Institut provincial des arts et Métiers de Saint-Ghislain et reçoit le 29 mai 1923 du directeur Marius Renard son brevet de capacité en électricité avec la plus grande distinction.
Fait son service militaire à Tournai le 31 mai 1923 dans les transmissions (T.T.R.). Fin du service le 30 novembre 1924.
Il se marie le 16 novembre 1927 avec Danneau Julia, de leur union naîtra Georges Bériot.
Membre du cercle dramatique "Fraternitas" de Sirault.
Prend part à la campagne de mai 1940 au 11 juin 1940, dans la 3ème compagnie du 22ème bataillon de troupe de Transmissions.
Au mépris du danger, au nez et à la barbe de l'occupant, dans la nuit du 20 au 21 juillet 1943, Albert BÉRIOT accrocha le drapeau belge en haut du poteau téléphonique situé route de Leuze à Sirault.
Résistant armé du 1 mai 1941 au 1 septembre 1944.
Entre en février 1942 dans le groupe “G”, fonction remplie au sein du groupement “Saboteur ». En sa qualité d’électricien, il fut délégué par ses chefs pour travailler au champ d’aviation de Chièvres : les renseignements qu’il en rapporta furent des plus précieux pour les services de la Résistance.
Lors de l’ultime parachutage du 1er septembre 1944, il fut capturé dans le bois de Baudour et lâchement assassiné le même jour à Nimy où son corps fut retrouvé le 21 octobre 1944.
Distinctions: Croix de Chevalier de l'Ordre de Léopold II avec palme; Croix de Guerre avec palme; Médaille de la Résistance; Médaille commémorative de la Guerre 1940-1945 avec deux sabres croisés
L'essayiste et écrivain Albert DELTENRE leur a consacré un "Hommage posthume à Albert BÉRIOT et Pol GIGOT.
Une rue de Sirault porte son nom.