Royal Cercle Horticole & Avicole St Amand de Sirault
Vous pourrez, découvrir au fil des saisons, leurs diverses activités.
Amateurs de Jardinage, venez écouter leurs conférences....
Prochaines activités du Royal Cercle Horticole de Sirault pour
2024 -2025
Conférence et formation horticole
Petit Salon
- Le mardi 14 mai à 19h00, formation horticole : la culture de l'asperge et de l'artichaut. M Wasterlain Philippe.
-Le mardi 11 juin à 19h00, formation horticole : les cultures dérobées et intercalaires. M Vandenhende Jacques.
- Le mardi 10 septembre à 19h00, formation horticole : les bulbes d'automne M. Mary André.
- Le mardi 12 novembre à 19h00, formation horticole : les plantes vivaces de nos jardins. M Wasterlain Philippe.
- Le samedi 14 décembre à 16h00 : l'acidité des sols et les remèdes pour les légumes et les pelouses, M Daniaux Michel.
Week-end Automnal 2024 (La Marine et les fleurs)
Salle Omnisports de Sirault
Les 28 et 29 septembre,
Marches ADEPS
Salle Omnisports de Sirault
Janvier 2025
Distances : 5 - 10 - 15 - 20 Km
Départ : Salle Omnisports de Sirault (Face à l'église)
Renseignements :
Président : Monsieur Roman Bernard 065/620674 e 0492/700 858
Local: rue du petit salon, 11 7332 Sirault
email : rchs2008@hotmail.be
Expostion les 65 ans du Royal Cercle Horticole et Avicolede Sirault 2023
Le petit jardinier, les réflexions de notre ami Arthur
Les oiseaux de nos jardins
Quoi de plus agréable au printemps que d’entendre leur chant et de les voir évoluer dans nos arbustes et nos massifs ! Ils sont également nos alliés pour la régulation des populations d’invertébrés néfastes pour nos cultures.
Chenilles et pucerons sont les mets préférés de nos mésanges, la grive musicienne brise les coquilles des escargots pour en extraire la chair, le merle et l’accenteur mouchet (semblable au moineau mais avec un bec fin d’insectivore) nous débarrassent des invertébrés présents sur la surface du sol et sous les feuilles mortes.
Malheureusement, d’après la Ligue Royale Belge pour la protection des oiseaux, 60 % de ces derniers ont disparu entre 1980 et 2020 et cette évolution semble continue. Les principales victimes sont le merle noir (déclin très marqué depuis 2017 à la suite d’une épidémie touchant cette espèce), le moineau domestique, le moineau friquet (pratiquement disparu de nos régions), la mésange nonnette, le verdier, la tourterelle turque et d’autres encore.
Il est donc opportun de les aider pour leur survie :
- En bannissant de nos jardins insecticides et pesticides.
- En leur offrant des gîtes : quelques mètres de haies sauvages de préférence épineuses (aubépine, prunelier qui offrent également leurs fruits) remplaceront un peu les haies séparant les champs d’autrefois.
Les nichoirs remplacent les cavités qu’ils pouvaient trouver dans des arbres morts, des vieux bâtiments ou sous des toitures qui sont maintenant de plus en plus isolées. Ceux-ci doivent être placés en hiver, c’est à ce moment que les oiseaux sélectionnent leur lieu de reproduction et leur territoire pour la saison suivante.
Il y a lieu de se référer aux conseils donnés par des organismes comme Natagora ou autres pour le choix des nichoirs et de leurs emplacements.
- En leur offrant le couvert : un coin de prairie fleurie ou fauchée tardivement, quelques plantes laissées en graines jusqu’à la fin de l’hiver leur apporteront une nourriture variée. Le nourrissage hivernal les attire dans nos jardins et leur permet de survivre aux grands froids (graines de tournesol et arachides leur apportent suffisamment de matières grasses) mais il est souhaitable d’abandonner ce nourrissage juste avant la période de reproduction car il peut influencer la date des pontes.
N'oublions pas que les jeunes, même chez les granivores, sont nourris principalement avec des insectes ou autres invertébrés. Ils doivent donc éclore au moment de leur abondance.
Bonne observation de nos petits protégés.
Arthur
Encore les semis...
Le catalogue des semences sera bientôt à notre disposition pour nous permettre de choisir nos variétés de légumes et de fleurs préférées. Principalement pour les fleurs, nous pourrons obtenir des espèces qui ne se trouvent pas habituellement en jardinerie et cela nous permettra de produire de nombreux plants à peu de frais.
De nombreuses espèces de fleurs obtenues par semis peuvent être très attractives dans nos jardins. Certaines auront une floraison peut-être pas très longue mais donneront des graines qui perpétueront l’espèce les années suivantes. De jeunes plants apparaîtront au début de l’automne ou juste après l’hiver. Nous citerons parmi ces espèces : le myosotis, le souci, le pavot de Californie, le muflier (refleurira, même l’année suivante après une taille judicieuse), la nigelle (les fruits cueillis verts peuvent agrémenter les bouquets secs), la digitale (leurs nombreuses corolles attirent beaucoup les bourdons).
D’autres espèces de fleurs s’épanouiront seulement de l’été à la fin de l’automne. Ces dernières auront en général besoin d’être semées en caissettes suffisamment éclairées et à l’abri du gel si on ne veut pas attendre la mi-mai. Nous citerons : les roses d’Inde ou tagettes, les cléomes, les reines-marguerites, … Parmi cette catégorie, les amarantes, les cosmos, les capucines produiront également des graines qui, restées sur le sol, peuvent germer l’année suivante. Les capucines naines peuvent former un véritable tapis fleuri. Les grandes zinnias auront l’avantage de produire de nombreuses et ravissantes fleurs à couper.
A nous de choisir ce qui correspond le mieux à nos attentes et à la taille de nos parterres.
Arthur
La biodiversité
Favoriser la biodiversité dans nos jardins permettra non seulement aux ennemis naturels des ravageurs de nos cultures de mieux assurer leur tâche mais également favorisera la présence de bon nombre d’insectes pollinisateurs.
Il est donc intéressant de garder quelques plantes sauvages qui abriteront coccinelles, syrphes, chrysopes et autres dont les larves consomment bon nombre de pucerons. Afin d’assurer la survie de ces alliés, il faut bien entendu éviter les pesticides qui tuent indistinctement toute espèce d’insectes, nuisibles ou non. Ils peuvent même détruire des couvées de mésanges.
Si seulement quelques pucerons sont présents, ceux-ci peuvent disparaître sans notre intervention mais, si l’attaque persiste et est trop importante, purins ou savon noir nous en débarrasseront. La grande ortie est aussi l’hôte des pucerons qui attirent immanquablement les coccinelles. De plus, ses feuilles nourriront les chenilles de papillons de nuit, vulcains et petites tortues.
Un autre avantage de la biodiversité dans le potager est le fait que les odeurs mélangées de ces plantes déroutent les ravageurs.
Un hôtel à insectes, un coin de pré fleuri et de multiples plantes sauvages seront hautement appréciés par les pollinisateurs. Ceux-ci peuvent être présents dans nos jardins en toute saison (constaté ces 9 et 10 février un bourdon et des abeilles sur des fleurs d’hellébores). Ces insectes seront d’autant plus vite présents, dès la floraison de nos fruitiers et de nos légumes-fruits, si notre jardin les accueille en toute saison.
Parmi les plantes appréciées des butineurs qui ont également des qualités décoratives, culinaires ou médicinales, citons le nepeta, l’hysope, la sauge, l’origan commun, la centaurée jacée, la bourrache. Cette annuelle se resème d’année en année et ses petites fleurs bleues peuvent agrémenter nos salades.
Avec ce mode de culture, notre jardin paraîtra certainement moins ordonné mais il sera plus vivant et nous permettra d’admirer davantage de papillons et autres bestioles.
Arthur
Ce printemps et cet été dans nos jardins
Le mois d’avril n’a guère été favorable à nos semis et plantations en pleine terre. Examinons les moyennes de température, ensoleillement et précipitations par rapport à celles des 30 dernières années : la température était de 1.4° inférieure, les précipitations ont été de 19.6 mm supérieures et il y a eu un manque d’ensoleillement de 22 heures.
Par conséquent, la levée des semis a été très lente, voire impossible pour les plus frileux. Ensuite, une longe période de sécheresse et de chaleur a suivi, environ 30 jours sans pluie sur mai et juin. En juin, les températures ont été supérieures de 3.6° et les précipitations inférieures de 30 mm, toujours par rapport aux moyennes des 30 dernières années. Le jardinier a donc été obligé de procéder à des arrosages réguliers s’il voulait conserver ses plants, d’où l’intérêt de recouvrir les sols au moyen de cartons, paille, tontes de pelouse, broyats, etc… Par la suite, le déficit de précipitations a été compensé par les nombreuses pluies de juillet-août et les jardins ont pu retrouver des conditions pratiquement normales.
Septembre commence avec de fortes chaleurs mais le sol étant bien humide, cela semble de bon augure pour les cultures de fin de saison.
Arthur
La lutte contre les ravageurs
Les limaces
L’hiver doux et les pluies quasi journalières que nous connaissons depuis l’automne ont favorisé la prolifération des limaces qui, déjà en fin d’hiver, mangeaient les pétales des pensées et des jonquilles. Elles se sont ensuite attaquées aux jeunes feuilles des plantes vivaces : asters, lupins et même raifort. Actuellement, dans les jardins les plus infestés, pratiquement aucune jeune plante n’est épargnée, même les tomates. Pour certaines, tout est réduit à néant.
Les produits dissuasifs ne sont plus une solution vu le nombre de ces bestioles. Elles ne sont pas toutes attirées par les pièges à bière. Il reste donc les granulés bio et le ramassage qui peut être très fructueux en début de nuit ou au lever du jour et, ensuite, leur destruction. Il n’est pas indiqué de contaminer le jardin des voisins ni de permettre à cet excédent de population d’engendrer de nouvelles générations.
Les chenilles du chou
Nos choux sont attaqués par deux espèces de papillons. La piéride du chou qui pond des œufs orange, chaque ponte représente une bonne dizaine d’œufs de la taille d’une graine de laitue. Ceux-ci sont pondus généralement sous les feuilles et se transforment en une grappe de petites chenilles rayées de noir et de jaune qui broutent les feuilles pour ne laisser que les nervures.
L’autre espèce est la piéride de la rave qui pond des œufs isolés également sous les feuilles mais de couleur verte. Les chenilles sont entièrement vertes, elles se cachent en se collant aux tiges des feuilles des jeunes plants ou pénètrent dans la tête des brocolis ou des choux-fleurs et adoptent la même position.
Si vous voyez des papillons se poser sur vos choux, une inspection sous les feuilles en fin de journée vous permettra de repérer assez facilement les œufs et de les écraser.
Vous pouvez écarter les papillons en déposant sur vos choux les gourmands que vous retirez de vos plants de tomates.
Que les prochains mois vous apportent des conditions favorables pour profiter pleinement de vos jardins. Bonnes vacances.
Arthur
Expositions 2020 et 2024
Sirault Neufmaison
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