Eloy, Max, Emile, Florimond, Hector
Né à Saint-Ghislain le 3 mai 1917
Max Eloy n’avait que 15 ans lorsqu’il perdit son père. Celui-ci avant de mourir avait demandé à sa femme de ne rien faire pour que leur fils soit exempté du service militaire. Les dernières volontés paternelles furent scrupuleusement observées par la mère et par le fils. L’âge venu, Max fut incorporé au 3ème Régiment de Chasseurs à pied où il devint bientôt l’idole de ses camarades par sa bonté et sa serviabilité. Les chefs aussi l’avaient en grande estime.
Lorsque la guerre éclata, il rejoignit son régiment, mais déjà il avait le pressentiment qu’il n’en reviendrait pas. Cette pensée ne l’empêcha pas d’aller toujours de l’avant et de faire son devoir coûte que coûte. Cette expression « faire son devoir », il l’avait souvent à la bouche car ce jeune homme, élevé avec soin par une mère admirable et un père dont la loyauté était à toute épreuve, était de ceux qui ne disent jamais non lorsque le devoir les appelle.
Lors des journées désastreuses de la campagne des Flandres, il eut pu comme tant d’autres se mettre à couvert et sans craindre les représailles déserter un champ de bataille devenu impossible à défendre. Il ne le voulut pas et après avoir eu l’ultime joie d’embrasser sa mère qui fuyait devant l’invasion allemande, il reprit son poste face à l’ennemi après avoir conquis le grade de sergent. Il tomba les armes à la main le 19 mai 1940 à Syngem.
Une rue de Sirault porte son nom
Sirault Neufmaison
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