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La maison communale de Sirault


À l’angle de l’ancien chemin du Trieu-Maquette et du chemin du Maillet, aujourd’hui connu sous le nom de rue des Déportés, face à l’église de Sirault, s’élevait autrefois l’ancienne maison communale. Cet édifice emblématique fut construit entre 1873 et 1874 et inauguré solennellement en grande pompe en 1874, marquant une étape importante dans le développement administratif du village.

La construction de la maison communale s’inscrivait dans un projet plus large visant à moderniser les infrastructures publiques de Sirault. En effet, en même temps que l’édification de ce bâtiment, on fit également bâtir l’école communale, accolée à la maison communale, et contiguë à l’habitation de l’instituteur de l’époque, Monsieur Le Francq. Ce complexe formant un véritable centre de vie civique et éducative, était au cœur de la communauté locale, symbolisant le souci d’organiser la vie publique et d’assurer l’éducation des jeunes générations.

Pendant plus d’un siècle, ces bâtiments furent le siège des activités municipales et scolaires, témoignant du quotidien des habitants et des évolutions de la commune. Toutefois, avec le temps, la croissance de la population et les évolutions pédagogiques rendirent nécessaire la modernisation des locaux scolaires. L’école communale, qui avait vu passer des générations d’élèves, connut des adaptations successives avant d’être elle aussi remplacée ou transformée selon les besoins éducatifs.

En parallèle, la fin des années 1970 marqua un tournant majeur avec la fusion des communes en Belgique, qui eut lieu en 1977. Cette réforme administrative visait à rationaliser la gestion locale et à regrouper les petites communes en entités plus vastes et mieux organisées. Sirault fut ainsi intégrée à une commune plus grande, ce qui entraîna la fin de son autonomie administrative. En prévision de ces changements, la maison communale et ses bâtiments annexes furent remplacés dès 1975 par une construction moderne, plus adaptée aux exigences administratives contemporaines.

Ce remplacement symbolisa la transition entre une époque traditionnelle, où la commune de Sirault vivait pleinement en tant qu’entité indépendante, et une nouvelle ère de gestion locale plus centralisée. Cette évolution permit de mieux répondre aux besoins croissants de la population tout en conservant le lien fort entre les habitants et leur histoire.

Les maires

Berland Gabriel, premier maire connu, en l'an 12 de la République française, et Dehoux son adjoint.
Lepoivre Joseph, fut maire de Sirault le 2 nivôse an 13
(23 décembre 1804).
Lepoivre Jean-Baptiste, propriétaire du Petit-Forest, qui le devient de 1819 à 1842.
Demelin-Zoude Maximilien, lui succéda de 1843 à 1848.
Lepoivre Jean-Baptiste, de 1849 à 1860. Il meurt le 2 mars 1864, âgé de 81 ans.
Demelin-Zoude Maximilien, de 1861 et jusqu'à sa mort en 1866.
Hubert de Salmont Fortuné, de 1867 à 1878.
Coulon Pierre-Alexis, de 1879 à 1898.

Les bourgmestres

Bourdiaud'huy Adolphe, de 1899 à 1905, échevins MM. Guérit et Durieu.
Guerit Victor, de 1906 à 1920.
Degand Louis, de novembre 1914 à avril 1915 et de juin 1915 à 1918.
Cauchies Edmond, mai 1915.
Durieu Edmond, de 1921 à 1934, né à Sirault le 24 février 1871, et décédé le 13 avril 1934.Veuf de Dame Antoinette Lenfant. Décoré de la Médaille du Centenaire et de la médaille du C.N.
Lenfant Edmond, de 1935 à 1938.
Saudoyez Victor, de 1939 à 1941.
Dramaix Michel, a fait les fonctions de 1942 à 1944.
Culem Jules
Cornez Victor, a été le dernier bourgmestre de Sirault.

L'administration communale avant 1976.

Dramaix Michel

Culem Jules maïeur de Sirault.
Président de Section locale du P.S.B. Président de la Royale Harmonie Communale
Né à Sirault le 27 mars 1892 et décédé à Mons le 22 février 1960.

Inauguration du complexe communal

Après une adjudication publique rigoureuse, ce sont l’architecte M. Faucon et la firme Seghers qui furent choisis pour mener à bien ce projet ambitieux de construction. Leur expertise et leur savoir-faire furent mis à profit pour donner naissance à un bâtiment moderne et fonctionnel, capable de répondre aux besoins croissants de la commune.

La réalisation des travaux de peinture fut confiée à un artisan local, l’entrepreneur siraultois Robert Vos, qui, avec son équipe, apporta soin et minutie à la finition des intérieurs et des façades. Leur travail contribua grandement à valoriser l’esthétique et la qualité du nouvel édifice.

L’ancienne maison communale laissa donc place à un complexe flambant neuf, pensé pour être bien plus qu’un simple lieu administratif. Ce nouveau bâtiment regroupe non seulement des locaux dédiés à la gestion communale, mais aussi un logement confortable destiné au concierge, garantissant une présence constante et une meilleure gestion du site.

Par ailleurs, un des atouts majeurs de ce complexe est sa vaste salle polyvalente, conçue pour accueillir une multitude d’événements et de manifestations, notamment sportives. Cette salle représente une véritable bouffée d’air pour la commune, qui, au fil des années, a vu disparaître successivement toutes ses grandes salles de réception, d’animation et d’activités sportives. Désormais, grâce à cette nouvelle infrastructure, les habitants disposent enfin d’un espace moderne et adapté, propice à la tenue de fêtes, réunions, spectacles, et surtout, d’activités sportives, renforçant ainsi le lien social, la vie locale et le dynamisme communautaire.


Les Gardes Champêtres


Les gardes champêtres ont joué un rôle essentiel dans la surveillance et la protection des campagnes de Sirault au fil des siècles, veillant au respect des règlements locaux, à la sécurité des cultures et au maintien de l’ordre dans les zones rurales. Parmi ces figures importantes, deux noms se distinguent particulièrement par leur engagement et leur dévouement.

Tout d’abord, François Descamps, né le 16 juillet 1818 à Sirault, est une personnalité notable de cette fonction. Il a exercé comme garde champêtre en 1856 dans sa commune natale. En plus de ses responsabilités liées à la surveillance rurale, François Descamps était également cultivateur, métier qu’il poursuivit plus tard en France, à Marcy dans la région de Picardie, où il décéda le 16 septembre 1904.

Un autre garde champêtre reconnu est Camille Bériot, natif de Sirault lui aussi, né le 6 août 1871. Marié à Éléonore Moulin, il a consacré une grande partie de sa vie à cette fonction, assurant la protection des terres et la tranquillité des habitants. Camille Bériot est décédé le 6 juin 1958. Sa tombe est encore visible à Sirault, témoignant du lien profond qu’il entretenait avec sa commune.

Ces gardes champêtres, à travers leur travail quotidien, incarnaient la vigilance nécessaire au bon fonctionnement de la vie rurale. Ils étaient les garants d’un équilibre fragile, entre les exigences agricoles, la sécurité des biens et des personnes, et le respect des règles établies. Leur présence sur le terrain était un véritable pilier pour la communauté, contribuant à faire de Sirault un lieu sûr et ordonné, tout en témoignant d’une époque où la vie rurale exigeait rigueur et solidarité.

  • De gauche à droite, Bériot Albert Moulin Eléonore et Bériot Camille
  • Tome de Moulin Eléonore et Bériot Camille à Sirault

Bériot Camille Garde Champêtre à Sirault

Sirault Neufmaison Villerot

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