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SIRAULT NEUFMAISON
Moustérienne ou Moustérien (Période du Paléolithique moyen)
Le Paléolithique est la première et la plus longue période de la Préhistoire, presque contemporaine du Pléistocène, durant laquelle les humains sont tous des chasseurs-cueilleurs.  
  
Âge néolithique: Le néolithique a commencé entre 10 200 et 3 000 avant JC. 
Âge paléolithique moyen (Moustérien) correspont à la seconde moitié du dernier interglaciaire (100.000 à 35.000 ans avant J.-C.)
Âge paléolithique: L'âge paléolithique a duré de 200 000 à près de 10 000 ans 
  
Des hommes vécurent au Happart à l'âge de la pierre taillée, des fouilles ont permis la découverte d'objet, perçoirs, gratoirs, couteaux, etc...Le hameau fut habité pendant les périodes paléolithiques et néolithiques, ils logeaient dans des excavations creusées dans les flancs de la butte, se nourrissaient du gibier et se vêtaient de la peau des animaux abattus. 
  
Par contre l'âge du bronze et l'âge du fer n'ont laissé jusqu'à ce jour aucun vestige.
Romain 
Au Trieu-Bouleux, on a découvert deux sépultures en dalles surmontées d'un monument votif en pierre de Stambruges, renfermant deux urnes contenant des ossements ainsi qu'un miroir en métal. 
A l'ouest du monument funéraire, on y a trouvé une pièce de monnaie d'Antonin le Pieux  frappée sous Marc Aurèle. 
  
  
Au Cavin, se trouvaient un four à chaux ainsi que des morceaux de tuiles "Tegulae".

Tegulae, tuile romaine du 1er ou 2ème siècle après Jésus-Christ retrouvée à Sirault 
La tegula était dans l'Antiquité une tuile plate qui servait à couvrir les toits, faite ordinairement d'argile cuite au four, mais aussi, dans certains bâtiments somptueux, de marbre ou de bronze, et quelquefois dorée.

La loi de Sirault, octroyée par l'abbé de Saint Amand 
  
(Texte en vieux français)
1239, sentence contre les hommes de Sirault 
  
En 881, Louis le Pieux ou Louis le Débonnaire avait donné à l'abbaye de Saint Amand le village de Sirault (Siriacum)

Au XIIème, cette bourgade forme une paroisse du doyenné de Chièvres. 
L'avouerie ou patronage laïque de Sirault avait été, paraît-il, conféré en fief au seigneur Jauche. 
  
Mais au XIIIème siècle, cette avouerie est achetée par l'abbaye de Saint Amand. Ici commence l'acte de for jugement ou sentence solennelle qui va suivre. Elle est intitulée "For jugement des hommes de Sirault de corps, de loi et d'avoir. 

  

Blason de Sirault
A dextre, d'or à l'aigle esployée de sable, armée, becquée et membrée de gueules, à senestre, d'azur semé de fleurs de lys d'or sans nombre.
En 1237, Watier, abbé de Saint Amand, vient à Sirault, déclare aux hommes du lieu mandés devant lui qu'il a acquis l'avouerie de Sirault du seigneur Jauche, qui en était l'avoué, il les requiert de venir à l'aiuve, ou rédaction du contrat d'achat. Ces hommes refusent. L'abbé leur défend alors d'aller désormais dans ses bois et ses éteules. Après s'ètre consultés, les hommes de Sirault prétendent que le bois est à eux. Sur cette prétention, l'abbé les somme de donner caution pour amender le Clain ou fausse réclamation qu'ils font ainsi d'un tréfond de Saint- Amand. Fâché de leur refus, l'abbé veut les faire arrêter, mais ils emploient la force envers lui, l'insultent, frappent le palefroi sur lequel il était monté et brisent son paufit. 
A la suite de ces outrages, l'abbé fait à quatre reprises ajourné les délinquants, qui toujours font défaut. L'abbé requiert alors les hommes de sa Cour de dire droit sur cette affaire. Les juges, embarrassés, disent qu'ils ne le savent faire et prient l'abbé de renforcer sa Cour ou de les faires conduire à l'enquête, pour s'informer de la loi du pays. Les prud'hommes consultés sont d'avis qu'on doit for jurer les inculpés de corps, de loi et d'avoir, que ceux qui étaient alors absents du pays doivent être mis hors de Cour, à moins qu'ils ne se soient depuis réunis aux coupables. La Cour de l'abbé, tenue solennellement, adopte cet avis et, en conséquence, forjuge les hommes de Sirault de corps, de loi et d'avoir pour le forfait devant dit. 
A ce jugement prennent part les seigneurs d'Audenarden de Mortagne, de Landas, de la Hamaïde, de Thun, de Sin, d’Hellemmes, de Leitliu, du Rosult, de Rosière et de Frechies, tous vasseaux de Saint-Amand. 
Ainsi frappés par cette sentence, les hommes de Sirault sont réduits à s'en remettre à la volonté de l'abbé, qui leur fait défense d'aller dans son bois et d'y conduire leurs animaux. Voyant en même temps qu'il y avait lieu de corriger la loi de Sirault, il la modifie en plusieurs articles, se réservant de l'amender de nouveau en temps et lieu. 
  
1239, loi de Sirault, octroyée par l'abbé de Saint Amand 
  
La première rédaction de la loi de Sirault mise au jour par l'abbé de Saint- Amand, en 1239, comprend 20 articles. Quelques-unes de ces dispositions soulèvent, paraît-il, des difficultés, car, en 1242, il en est fait un nouveau texte, auquel est jointe une espèce de règlement relatif au bois de Sirault. 
  
1242, nouvelle loi de Sirault, émanée de l'abbé de Saint Amand 
  
La première partie de cette loi contient 20 articles. Les deux premiers prononcent des peines contre les injures, les coups et les blessures. Suivant l'article 3, ces faits doivent être prouvés par deux hommes, ou par un homme et par une femme. L'article 4 fixe la part du seigneur dans les amendes. Aux termes de l'article 5, le seigneur doit commander à l'offenseur et au plaignant de garder la paix à l'avenir, sous peine de leur corps et de leur avoir. S'ils ne le veulent faire, il peut mettre la main sur eux et sur ce qu'ils possèdent, jusqu'à ce qu'ils obéissent. Article 6, quand ce sont des femmes qui s'injurient, deux femmes de bon renom peuvent rendre témoignage. Article 7, celui qui se plaint d'un méfait, à défaut de témoins, le prouve par son serment. L'inculpé doit contredire en jurant, lui troisième, ou payer l'amende. Article 8, l'homme requis par la justice de prêter main forte et qui refuse en est à 60 sous. Article 9, lorsqu'un étranger maltraite un homme de la ville, celui-ci peut requérir tout autre habitant de lui venir en aide, et qui ne le fait en est à 60 sous. Article 10, le seigneur fait les bans par le conseil des échevins. Article 11, quand le seigneur perçoit sa rente, ce doit être par les échevins. Article 12, celui qui dégrade le chemin doit le réparer et payer cinq sous. Article 13, le démenti donné aux échevins entraîne onze livres six deniers d'amende, 24 sols pour chaque échevin, le surplus pour le seigneur. Article 14, amendes contre les revendications mal fondées d'immeubles et de châteaux, et contre les fausses plaintes. Article 15, répression des voies de fait envers le prévôt, le mayeur et tout autre homme. Article 16, l'habitant qui amène un étranger, répond des méfaits de celui-ci. Article 17, le seigneur peut renouveler les échevins tous les trois ans d'exercice, l'échevin peut être révoqué pour méfait, s'il en est convaincu par ses pairs. Articles 19, les hommes doivent marcher pour défendre l'abbé et la terre de Saint Amand, sous peine de 20 sous d'amende. Article 20, quand l'abbé vient coucher à Sirault, la ville lui doit douze literies, comme anciennement. En qualité de seigneur, il peut en prendre plus s'il en a besoin. 
La seconde partie de cette charte contient des dispositions d'un autre genre. Les habitants renoncent au bois du marais, sauf le pâturage pour leurs chevaux un an après la coupe. Puis viennent des articles qui répriment les délits forestiers. La charte se termine par quelques stipulations sur l'usage du bois.
Charlemagne et Louis le Pieux 
(Source Wikimedia Commons)
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